Tous les hommes presque toujours s’imaginent, titre emprunté à l’écrivain suisse Ludwig Hohl, est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine. La densité et la pluralité de son œuvre hors-normes entamée au mitan des années 70, son audace et sa liberté artistique ne cessent d’interpeller et fasciner le directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne. Le ballet, résolument ancré dans notre époque, évoque par une succession de tableaux délicats et poétiques, les expressions actuelles de nos relations humaines.
« Pour ces “danses grecques”, j’ai cherché à limiter au maximum les emprunts à des “pas” authentiquement grecs. Certaines danses en contiennent deux ou trois; d’autres pas du tout, et ce sont certainement les plus réussies, les plus grecques !
Trouver un style de danse qui évoque un parfum, une couleur, tout en restant à la base de la danse classique et de la danse contemporaine telles que nous les pratiquons au Béjart Ballet Lausanne. »
– Maurice Béjart
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