Brel et Barbara
Boléro
La compagnie présente pour la première fois en Asie la dernière création de Gil Roman, Tous les hommes presque toujours s’imaginent. Ce ballet est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine. La densité et la pluralité de son œuvre hors-normes entamée au mitan des années 70, son audace et sa liberté artistique ne cessent d’interpeller et fasciner le directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne. Se confrontant à l’ensemble considérable de ses compositions plurielles, Gil Roman s’immerge dans l’univers exploré par le génial multi-instrumentiste de 1990 à 2017… C’est ainsi que pas à pas, d’un mouvement, d’un geste, Gil Roman a entraîné ses danseurs au-delà des murs…
Après l’entracte, le spectacle se poursuit avec Brel et Barbara.
« Depuis 35 ans, BARBARA, mon amie fidèle, ma sœur, me disait « Je suis la lumière noire ! » et je fis une chorégraphie sur L’Aigle noir. Ensuite dans un film long métrage Je suis né à Venise, elle interprétait le rôle principal, la Nuit lumineuse et Jorge Donn était le Soleil.
J’ai connu BREL à Bruxelles où je vivais à l’époque avec ma compagnie alors qu’il jouait L’Homme de la Mancha au Théâtre Royal de la Monnaie. Il me disait: « Un jour on fera quelque chose avec Barbara et moi » … » – Maurice Béjart
Le programme se termine avec Boléro, ballet créé en 1961 par Maurice Béjart, sur la musique de Maurice Ravel. Le rôle central – la Mélodie – est confié tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
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