Le premier regard, Mallarmé III, explore les territoires du contemporain sur la musique de Pierre Boulez. Inspiré par l’esthétique du poète Stéphane Mallarmé et les résonances modernes des compositions du chef de file de la musique contemporaine, ce ballet s’aventure dans l’abstraction et l’expérimentation. Béjart interroge ici la forme et le sens, dans une quête esthétique audacieuse où la danse se fait langage mystérieux et universel.
Le deuxième regard, Serait-ce la mort ?, plonge dans la profondeur du répertoire classique avec les quatre derniers Lieder de Richard Strauss. Béjart y dépeint le dernier voyage d’un homme revisitant les figures féminines marquantes de sa vie, dans une méditation poétique sur la mémoire et le passage vers l’au-delà. Une œuvre d’une élégance introspective, où la musique de Strauss devient le souffle ultime d’une existence.
Enfin, le troisième regard, Dionysos (suite), s’enracine dans le répertoire musical traditionnel, porté par les mélodies envoûtantes de Manos Hadjidakis. Dans une taverne grecque, le mythe de Dionysos prend vie entre récits et danses enflammées. De la Grèce au Moyen-Orient, jusqu’à la Route des Indes, Béjart évoque la puissance intemporelle du dieu de l’ivresse et de l’extase, réconciliant les cultures méditerranéennes et orientales dans une célébration universelle du mouvement et du rituel.
Béjart, 3 Regards révèle les multiples facettes de Maurice Béjart : le narrateur émotif, l’expérimentateur visionnaire et l’explorateur des traditions.Une invitation à redécouvrir l’art de la danse comme un prisme à travers lequel le monde, la musique et la vie elle-même s’illuminent différemment.
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